Immeubles contemporains (après 2000)
Immeubles contemporains suivant les règlementations thermiques plus récentes
En quelques mots …
| Période de construction | De 2000 à nos jours | |
| Habitat | Immeuble colletcif | |
| Taux de représentation sur la Métropole Rouen Normandie | Environ 2,2 % des bâtiments et 14,1 % des logements | |
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Enjeux patrimoniaux |
Pas d’éléments remarquables à préserver sur les façades | |
| Modes constructifs |
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Matériaux en façade |
Enduit, parement ou bardage ou béton brut | |
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Matériaux de structure |
Béton |
Caractéristiques architecturales remarquables
Habitat :
- Immeuble de taille petite à moyenne
Styles architecturaux, modes constructifs et matériaux principaux :
Minimalisme moderne : constructions aux lignes épurées, volumes simples, grandes baies vitrées et toits plats.
- Matériaux utilisés : béton brut, verre, acier, bois clair
Immeuble néo-régionaliste / contemporaine vernaculaire : ce style permet de mélanger à la fois la modernité d’une construction neuve mais également de garder un ancrage local pour ne pas dénoter avec les constructions alentours
- Matériaux : matériaux traditionnels (ardoise, pierre, tuiles) utilisés de manière modernes (grandes baies, extension cubique).
Dans tous les cas il s’agit généralement de constrctions en ossature béton ou bois, d’un mur en béton banché ou préfabriqué multicouche, d’un isolant (plutôt extérieur) ainsi que d’un enduit à extérieur et une cloison de type plaque de platre en intérieur. On trouve parfois si besoin un pare-vapeur.
Description architecturale et éléments remarquables et caractéristiques esthétiques du type :
Structure :
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Volumétrie et compacité :
Constructions au volume généralement rythmé par des décrochés, balcons et jeu de niveaux
Rez-de-chaussées pouvant accueillir des usages différents (parking, locaux commerciaux,etc)
Façades :
Façades en béton brut, enduites ou parées de brique, de métal ou encore d’un bardage bois
Façades rythmées par des ouvertures de tailles disparates
Ouvertures :
- Les ouvertures sont plutôt généreuses, il n’est pas rare de trouver des portes-fenêtres
- Le vitrages ont de bonnes performances énergétiques (double voire triple vitrage)
- Les fenêtres sont de tailles variées, y compris sur une même façade
- Volets ou protections solaires systématiques
Toitures :
- Les toitures sont à deux en tuiles mécaniques ou ardoise, ou plate (toiture terrasses)
- Combles isolés
Précautions principales pour des interventions de réhabilitation ou de ravalement
Réhabilitation architecturale et thermique
Il n’y a a priori pas d’élément architectural remarquable à conserver absolument sur ce type de bâtiment, il est donc tout à fait possible de les transformer à souhait.
Les performances thermiques des immeubles contemporains sont a priori tout à fait correcte.
Les systèmes peuvent éventuellement être améliorés si besoin.
Plus d’éléments sur le contexte
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Caractéristiques techniques du type
Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique
Performance thermique de l’enveloppe
- Comportement thermique des immeubles des années 2000 à aujourd’hui :
| Inertie | Inertie faible à moyenne, malgré une couche d’isolant les parois restent légères |
| Isolation | Couche d’isolant plus ou moins importante, les premiers isolants restent tout de même peu performants par rapport aux standards actuels. |
| Déphasage | Le déphasage est moyen à bon ( de l’ordre de 4 à 10 heures) en fonction de l’isolant mis en oeuvre |
- Eléments participant à la bonne performance énergétique du bâtiment (3 points clés) :
| Eléments permettant la performance en hiver | Eléments permettant de lutter contre la chaleur en été |
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Comportement hygrothermique des parois
Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :
| Matériaux du mur | Hygroscopicité | Résistance à la diffusion de vapeur (µ) | Perméabilité à la vapeur d’eau | Capillarité |
| Béton banché (voile porteur ou dalle) | Faible | Forte | Faible | Faible |
| Blocs de béton | Faible à moyenne | Faible à moyenne | Moyenne | Moyenne à faible |
| Brique alvéolaire isolante | Faible à moyenne | Faible à moyenne | Moyenne | Faible à moyenne |
| Doublage isolant synthétique | Très faible | Très Forte | Très faible | Nulle |
| Isolant biosourcés | Très variable en fonction du matériau choisi | Faible | Moyenne à forte | Faible |
| Isolant laine minérale | Faible | Faible | Moyenne à forte | Faible |
| Enduit (extérieur) | Très faible | Très forte | Très faible | Très faible |
| Parement intérieur (plaque de platre ou enduits intérieurs) | Moyenne | Faible à moyenne | Moyenne | Faible |
Confort en hiver
| Les aspects participant au confort en hiver : | Volets : Des dispositifs tels que des volets roulants sont souvent présents sur les constructions contemporaines. Les utiliser correctement, c’est-à-dire les fermer la nuit permet d’économiser de l’énergie et d’améliorer le confort thermique. Proportions d’ouvertures : Les ouvertures assez généreuses avec double voire triple vitrage permettent de faire entrer les apports solaires en hiver Mitoyenneté : La mitoyenneté par une pièce chauffée permet d’avoir au moins un mur non déperditif. Isolation thermique : Les parois sont généralement dotées d’une couche d’isolant performant. L’isolation de la toiture est bonne également. Les performances thermiques sont l’élément clé de ces constructions. Ventilation : La ventilation mécanique (VMC) voire VMC double flux augmente considérablement le confort. Le tirage maitrisé engendre un air moins humide et plus facile à chauffer. Dans le cas de la VMC double flux, l’air entrant est déjà réchauffé et permet de minimiser les pertes de chaleur. Étanchéité à l’air : Les immeubles contemporains présentent une étanchéité à l’air nettement améliorer par rapport aux constructions plus anciennes, en particulier au niveau des menuiseries. Cet aspect participe à améliorer le confort thermique des occupants. Zonage thermique : Lorsque le rez-de-chaussée accueille un usage différent (par exemple bureaux ou commerces), cela participe à créer un espace tampon favorisant le confort des logements du premier étage. |
| Les aspects dégradant le confort en hiver : | Inertie thermique : Toujours peu d’inertie, les variations climatiques peuvent se faire ressentir. Orientation : Il n’est pas rare que les logements des immeubles contemporains (surtout les petites surface T1 ou T2) soient mono-orientés. Celà offre un très mauvais confort d’hiver pour les logements qui ne bénéficient pas d’apports solaires tout au long de la journée. |
| Les aspects variables : | Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (lorsqu’elle existe) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants. Les haies peuvent protéger certaines façades exposées aux vents. |
Confort en été
| Les aspects participant au confort en été : | Protections solaires : Les dispositifs tels que des volets roulants, stores ou brise-soleil limitent les apports solaires directs en été, réduisant les risques de surchauffe. Bien utilisés, ces systèmes permettent d’abaisser la température intérieure de 2°C et diminuer les besoins de rafraichissement (éviter d’installer des climatisations). Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants. Les plantations hautes procurent de l’ombre et protègent les façades des apports solaires. Isolation thermique : Les parois et les combles présentent une isolation de qualité. Celà participe à améliorer le confort d’été des immeubles (même si on trouve encore des situations d’inconfort dans certains logements) Ventilation : La ventilation mécanique (VMC simple ou double flux) participe à l’amélioration du confort d’été. En particulier dans le cas de VMC double flux avec un fonctionnement réversible qui permet d’insuffler de l’air frais. Étanchéité à l’air : La bonne étanchéité permet d’éviter les infiltrations d’air indésirables. |
| Les aspects dégradant le confort en été : | Inertie thermique : La chaleur entre vite dans le logement, que ce soit par les murs ou par la toiture qui ont tous les deux une inertie moyenne. Orientation : Il n’est pas rare que les logements des immeubles contemporains (surtout les petites surface T1 ou T2) soient mono-orientés. Celà offre un très mauvais confort d’été pour les logements exposés au soleil tout au long de l’après midi. |














