Immeuble ou maison de la Reconstruction

Immeuble ou maison de la Reconstruction, y compris cité-jardin et habitat préfabriqué

Date de publication

19 mars 2025

Immeubles collectifs, Rouen rive gauche

Immeubles collectifs, Rouen rive gauche

Maison, Sotteville-lès-Rouen

Maison, Sotteville-lès-Rouen

Immeuble Lods, Sotteville-lès-Rouen

Immeuble Lods, Sotteville-lès-Rouen

Barraquement suèdois de la reconstruction, Saint-Etienne-du-Rouvray

Barraquement suèdois de la reconstruction, Saint-Etienne-du-Rouvray

En quelques mots …

Caractéristiques principales
Période de construction 1948-1958, lors de la période de reconstruction massive et industrialisée qui a fait suite aux destructions de la seconde guerre mondiale, afin de reloger les populations en urgence
Habitat Collectif, individuel, individuel groupé
Taux de représentation sur la Métropole Rouen Normandie Environ 3,3 % des bâtiments et 5,1 % des logements

Enjeux patrimoniaux

Des éléments remarquables sur les façades à préserver : éléments préfabriqués, modénatures souvent pour encadrement de fenêtre, ordonnancement et marqueurs des rythmes horizontaux et verticaux, rez-de-chaussée et dernier étage dissociés
Modes constructifs
  • Mur porteur pierre (avec ou sans lame d’air)

  • Mur porteur brique (avec ou sans lame d’air)

  • Poteaux poutre béton

  • Préfabriqué léger

  • Réemploi de matériaux des destructions

Matériaux en façade

Pierre, brique industrielle, béton de remplissage ou préfabriqué, pavés de verre fer

Matériaux de structure

Pierre, brique, béton

Caractéristiques architecturales remarquables

Habitat :

  • Le type se décline sous de nombreuses formes d’habitat :

    • Immeubles (de taille moyenne à grande),

    • Maisons individuelles, maisons mitoyennes, éventuellement maisons accolées, ou encore organisées sous forme de cités-jardins. Les caractéristiques du type s’étendent aux locaux commerciaux, garages et clôtures.

    • Il existe aussi un certain nombre de logements d’urgence de type baraquement ou maison préfabriquée au style radicalement différent, ils font l’objet d’un sous-type distinct. 

Styles architecturaux, modes constructifs et matériaux principaux :

  • Les bâtiments reconstruits de la métropole rouennaise peuvent être construits de pierre, de brique ou de béton. Ils sont édifié soit en maçonnerie porteuse, soit ossature béton (visible ou non). Les immeubles collectifs de grande taille utilisent l’ossature en béton armé alors le bâti de petite taille sont plutôt édifiées en maçonneries.

  • Ce type de bâti rassemble quatre styles architecturaux aux caractéristiques patrimoniales propres : le classicisme moderne, la reconstruction conventionnelle, le style générique et l’ossaturisme.

  • La période de la reconstruction est caractérisée par le passage d’une architecture traditionnelle à une approche plus industrialisée. D’un côté, le classicisme moderne ou le style conventionnel reprennent des principes d’ordonnancement classiques (alignements, proportions harmonieuses) et emploie des matériaux traditionnels comme la pierre ou la brique. D’autre part, l’ossaturisme ou le style générique privilégient eux la mise en œuvre du béton par la structure (standardisée et modulable) mais également par l’intermédiaire de techniques de construction préfabriquées, plus rapide à mettre en œuvre sur place.

Eléments remarquables et caractéristiques esthétiques du type :

Structure :

  • L’ossature (notamment les lignes horizontales) sont généralement marquée : poteaux, dalles béton, radiers en sous-œuvre, etc. ou appareillage de briques spécifiques marquant les lignes horizontales

Volumétrie et compacité :

  • Les constructions en maçonneries sont plutôt compactes

  • L’ossature en béton armé permet des volumétries audacieuses qui génèrent plus de surfaces déperditives thermiquement (décroché, retrait, loggia, porche etc.)

Façades :

  • Pour les façades sur rue : remplissage ou parement en béton, plaque de béton, pierre prétaillée ou brique industrielle, sur la métropole, on trouve également de modules de cailloux de Seine, ou enduit (majoritairement pour les façades sur cour, moins visibles et donc moins qualitatives).

  • La composition des façades via des éléments préfabriqués casquettes, dallettes, poteaux, encadrements de fenêtre en saillie (souvent blancs), corniches et bandeaux filants (moulurés ou pas) dessinant la modénature du bâtiment.

  • Des façades ordonnancées animées de balcons ou de loggias, les ferronneries sont souvent remarquables et participent à la qualité esthétique du bâtiment.

Ouvertures :

  • Les fenêtres sont en général équipées de volets (battants ou persiennes), ce qui est un point fort pour la gestion du confort d’été.

Toitures :

  • Les toitures peuvent adopter des formes très diverses :

    • Toiture terrasse béton (éventuellement gravillonnée)

    • Toiture monopente

    • Toiture traditionnelle à faible pente (tuile à emboitement)

    • Toiture traditionnelle à forte pente (ardoise)

  • Les toitures à forte pente traduisent généralement la présence de combles aménagés avec présence de lucarnes

  • Cheminées enduites

Précautions principales pour des interventions de réhabilitation ou de ravalement

Réhabilitation architecturale et thermique

  • Les éléments remarquables des façades, visibles et garants de l’intérêt patrimonial du bâtiment, doivent être préservés, voire réparés.

  • Les interventions depuis l’extérieur doivent être celles qui permettent de conserver les façades remarquables (sauf façades enduites jugées moins qualitatives et ne présentant pas d’éléments remarquables). Il est indispensable de dresser la liste des éléments remarquables du bâtiment (établie via un diagnostic architectural) avant d’intervenir sur celui-ci, afin de pouvoir les préserver (ou les reconstituer).

  • Pour une réhabilitation thermique, les préconisations de conservation des éléments patrimoniaux peuvent complexifier l’intervention par l’extérieur et conduire à privilégier les interventions par l’intérieur ou par ajout d’isolant dans la lame d’air. Si, sur un même bâtiment, des solutions par l’intérieur et par l’extérieur sont retenues, pour des façades différentes par exemple, il conviendra de veiller à la gestion correcte des interfaces pour éviter des pathologies futures.

  • Lorsque matériaux de l’enveloppe constituent un élément remarquable (contribue à la qualité patrimoniale). Il conviendra donc de les préserver : les laisser apparents pour leur qualité architecturale et les préserver en choisissant des isolants qui respectent leur fonctionnement hydrique et structurel losqu’ils sont posés contre la paroi (notion de perspirance à la vapeur d’eau à préserver, cas de la pierre et de la brique en particulier). 

  • Par ailleurs, en cas d’intervention qui améliore l’étanchéité à l’air du bâtiment (travaux de rénovation énergétique par exemple), il conviendra d’installer une ventilation mécanique (ou vérifier qu’il y en a déjà une) garantissant un débit d’air hygiénique minimum pour prévenir des dégradations à l’intérieur du logement, liées à une accumulation d’humidité.

  • Il est recommandé de prendre conseil et de se faire accompagner par un professionnel qualifié pour toute intervention de réhabilitation ou de ravalement de façade sur une façade remarquable.

Objectif : Concilier réhabilitation thermique et préservation de l’identité architecturale et patrimoniale

Il est indispensable d’effectuer un diagnostic architectural avant d’intervenir sur le bâti (notamment pour les immeubles reconstruits) afin de préserver au maximum les éléments qui participent à son identité architecturale et patrimoniale.

Concernant les façades sur rue :
  • Conserver les matériaux d’origine mis en œuvre au niveau de la façade (les murs ou parements en briques, pierres prétaillées, plaques de béton ou enduits).

  • Nettoyer et réparer les éléments de façade qui le nécessitent (favoriser les procédés doux ou une réparation respectueuse des matériaux et la faire réaliser par un professionnel qualifié pour ce type de bâti). Attention à ne pas dégrader les bétons.

  • Les modénatures et éléments décoratifs architecturaux doivent impérativement être conservés (corniches, encadrements de fenêtres, balcons, ferronneries, pavés de verre, etc.). Ces éléments doivent être recensés dans le diagnostic architectural.

  • Rythme des ouvertures : conserver les ratios de surfaces vitrées par rapport à la surface de mur plein, les dimensions des menuiseries et leur positionnement pour respecter l’harmonie d’ensemble de la façade.

  • Menuiseries : si elles sont en bon état, privilégier leur restauration plutôt que leur remplacement. Si un remplacement est nécessaire, choisir des modèles qui reprennent les caractéristiques des menuiseries d’origine (nombre de vantaux, matériaux, couleurs).

  • Volets : préserver au maximum les éléments d’origine ou les remplacer par des modèles similaires (positionnement des coffres, matériaux, couleur).

Concernant les façades sur cour (immeubles) :
  • Si la façade sur cour possède un traitement différent, moins qualitatif (enduit simple par exemple), il pourrait être envisager d’apporter des modifications à la façade (isolation par l’extérieur, par exemple), mais les éléments participant à l’esthétique doivent être conservés et les interfaces soignées.
Concernant les toitures :
  • Conserver l’aspect général de la toiture (pente, nombre de pans, matériaux, couleur).

  • Conserver les cheminées, lucarnes et autres éléments décoratifs de toiture (corniches, débords de toit dans leurs proportions).

Concernant les espaces intérieurs (en parties communes pour les immeubles) :
  • Escaliers et garde-corps : conserver les éléments en bois ou métal d’origine, caractéristiques de ce patrimoine.

  • Halls d’entrée : les éléments décoratifs des halls d’entrée des immeubles de la reconstruction sont souvent remarquables, il est intéressant de pouvoir les préserver.

Eléments artistiques remarquables :
  • Sculptures ou bas-reliefs présents sur les façades ou dans les espaces communs : ces éléments artistiques méritent une attention particulière. Leur entretien et leur restauration est indispensable.
Approche urbaine :
  • Respect de l’intégration urbaine des bâtiments donnant directement sur la rue : Conserver le rapport du bâtiment à la rue, notamment si les alignements et les hauteurs de corniches sont homogènes avec le reste du quartier.

  • Conserver ou restaurer les clôtures des Cités-jardins.

Bilan :

Les interventions depuis l’extérieur seront celles qui permettent de réparer les éléments remarquables pour les conserver. Pour les parois concernées par la préservation d’éléments remarquables, cela peut limiter les possibilités d’intervention. Il conviendra alors de privilégier les interventions par l’intérieur. Pour les parois non concernées, un panel plus large d’interventions est disponible, en veillant à assurer l’interface entre les différentes interventions.

Bonnes pratiques de la réhabilitation


A faire absolument :
  • De manière générale, respecter la volumétrie, les alignements.

  • Lors de travaux visant à renforcer l’étanchéité à l’air du bâtiment, il est essentiel de préserver l’équilibre hygrométrique des parois. Une ventilation adaptée (ou vérifiée si déjà en place) doit assurer un renouvellement d’air suffisant pour éviter toute accumulation d’humidité. Ce maintien d’un équilibre dynamique entre l’isolation et la ventilation prévient les risques de condensation et de dégradations, comme l’apparition de moisissures.

A ne surtout pas faire :
  • Toute intervention structurelle qui serait susceptible de mettre en péril le bâtiment.

  • Une isolation thermique non perspirante à la vapeur d’eau sur un mur en pierre ou en brique (risque d’emprisonner la vapeur d’eau dans les murs).

Plus d’éléments sur le contexte

Cliquez sur les onglets pour en savoir plus sur ce type de bâtiments :

La Normandie fait partie des régions ayant été le plus touchées par les destructions de la seconde guerre mondiale. S’en est suivie une période de reconstruction massive et industrialisée afin de reloger les populations en urgence. La Reconstruction a amené le confort moderne dans de nombreux foyers grâce à des constructions hygiénistes, tant au niveau du logement qu’à l’échelle de la ville. Les logements de la reconstruction sont ainsi désormais équipés avec électricité, eau courante, sanitaires privatifs, système de ventilation, etc…

Chaque ville de la métropole a son propre contexte historique :

Carte des sites reconstruits de la Métropole

Carte des sites reconstruits de la Métropole

Sur la métropole Rouen Normandie, plusieurs architectes et urbanistes emblématiques sont intervenus, offrant à l’agglomération rouennaise une diversité architecturale remarquable. Jaques Gréber sera à l’initiative d’un premier plan de reconstruction (inspiré d’Haussmann) qui a pour projet de dédensifier la rive droite (entre la cathédrale et les quais de Seine) en aménageant de grandes coupures dans le tissu urbain pour dégager la vue sur les monuments tels que la cathédrale et surélever les quais. Une partie de ce plan sera mis en œuvre mais un deuxième plan verra le jour en 1947, à l’initiative des constructions en rive gauche. Cette période est également marquée par l’intervention de Marcel Lods (Reconstruction de Sotteville-lès-Rouen, Elbeuf) et de François Herr (Elbeuf, Orival). Sur Sotteville-lès-Rouen, Lods part d’un plan masse puisque 70% de la ville a été détruite. Il réorganise la ville en y polarisant les espaces (se loger, travailler, circuler, se récréer). Elbeuf est marquée par la reconstruction de 22 îlots en centre-ville et le travail sur la reconstruction des industries et manufactures.

Implantation urbaine

Le bâti de la reconstruction occupe une place importante dans l’agglomération rouennaise. Il s’insère dans la ville sur les dents creuses causées par les bombardements. Cette archive est le plan masse de la reconstruction du centre-ville rive droite de Rouen.

Plan-masse des îlots prioritaires de la rive droite de Rouen, © Région Normandie - Inventaire général ; Couchaux Denis (reproduction)

Plan-masse des îlots prioritaires de la rive droite de Rouen, © Région Normandie - Inventaire général ; Couchaux Denis (reproduction)

Représentation sur l’ensemble des communes

Représentation cartographique des bâtiments de la reconstruction sur la Métropole Rouen Normandie

Représentation cartographique des bâtiments de la reconstruction sur la Métropole Rouen Normandie

Les analyses statistiques estiment que 3300 bâtiments ont été reconstruits sur l’ensemble de la métropole, soit 3 % du parc de logements actuel (2025).

  • Le classicisme moderne : Ce style architectural est présent en centre-ville de Rouen et proche des axes principaux ou des monuments historiques. Il est caractérisé par la mise en œuvre de matériaux traditionnels tels que la pierre prétaillée, ainsi que des toitures plates ou à faibles pente (combles non-aménagés).

  • La reconstruction conventionnelle : Ce style architectural est présent en centre-ville et proche des axes principaux ou des monuments historiques. Il est caractérisé par la mise en œuvre de matériaux traditionnels tels que la pierre prétaillée ou la brique, ainsi que des toitures traditionnelles à forte pente (combles aménagés avec lucarnes). On trouve également des maisons conventionnelles de la reconstruction dans les quartiers où le tissu est moins dense, parfois sous forme de Cités-jardins.

  • Le style générique : Ce style architectural est présent en centre-ville de Rouen et dans les premières couronnes de l’agglomération. Il est caractérisé par le masquage de la structure porteuse en béton par des plaques préfabriquées ou un enduit (avec un effet esthétique lisse ou gravillonné) et une toiture-terrasse. On trouve également des maisons génériques de la reconstruction dans les quartiers où le tissu est moins dense.

  • L’ossaturisme : Ce style architectural est présent en centre-ville de Rouen et dans les premières couronnes de l’agglomération. Il est caractérisé par la mise en valeur de la structure porteuse en béton (marquée verticalement et horizontalement) et une toiture-terrasse.

Il existe aussi un certain nombre de constructions de type baraquement ou maison préfabriquée d’après-guerre au style radicalement différent des quatre style architecturaux évoqués ci-dessus, ils font l’objet d’un sous-type distinct.

Caractérisation architecturale et technique par sous-types

Immeuble collectif reconstruit

Un habitat construit selon le style classicisme moderne, reconstruction conventionnelle, générique ou ossaturisme.


Immeuble reconstruit, Rouen rive gauche

Immeuble reconstruit, Rouen rive gauche

Immeuble reconstruit, Sotteville-lès-Rouen

Immeuble reconstruit, Sotteville-lès-Rouen

Immeuble reconstruit, Rouen rive droite

Immeuble reconstruit, Rouen rive droite

Immeuble reconstruit, Rouen rive droite

Immeuble reconstruit, Rouen rive droite

Description architecturale

Les immeubles reconstruits de la métropole rouennaise peuvent être construits de pierre, de brique ou de béton.

  • Ils sont caractérisés par la mise en œuvre :

    • d’éléments préfabriqués en façade (plaque de béton), pierre prétaillée ou brique, ou enduits pour les façades sur cour.

    • de modénatures : encadrements de fenêtre en saillie (souvent blancs),  corniches et bandeaux moulurés

    • de façades ordonnancées avec présence de balcons, les ferronneries sont souvent remarquables et participent à la qualité esthétique du bâtiment

  • On laisse souvent apparaître en façade les lignes horizontales marquant les planchers (apparents ou suggérés par l’appareillage de briques).

  • Les toitures conventionnelles à 2 ou 4 pans sont à forte pente (combles aménagés), celles du style classique, générique ou ossaturiste sont plutôt plates ou à faible pente.

  • Les menuiseries des styles conventionnel et classique peuvent être plus hautes que larges alors que le style générique et l’ossaturisme sont plutôt marqués par des menuiseries plus larges que hautes.

Dessin de façade

Dessin de façade

Caractéristiques constructives techniques

Contexte constructif

La reconstruction des villes sinistrées s’est inscrite dans une priorité nationale de redressement des villes sinistrées, orchestrée par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU). Il s’agissait non seulement de reconstruire dans l’urgence, mais aussi de moderniser les infrastructures pour répondre aux besoins contemporains (circulation, hygiène, confort). La période de la reconstruction marque le lien entre tradition (constructions régionalistes) et modernité (grâce aux éléments préfabriqués). Les bâtiments reconstruits ont permis de reloger des familles sinistrées dans des immeubles édifiés selon un mode constructif rationnel mais particulièrement bien ordonnancés : intégrant les dispositifs du confort moderne en matière d’ensoleillement, de ventilation, de chauffage et d’apport de salle de bain.

Modes constructifs

2 modes constructifs principaux :

  • Murs porteurs en pierre ou brique (notamment pour les styles classique ou conventionnel), avec parfois un double mur intérieur en brique perforée. Les planchers sont généralement en béton.

  • Structure porteuse en béton armé poteaux-poutres ou façades porteuse-refends porteurs, remplissage parpaing ou brique perforée (notamment pour les styles générique ou ossaturisme). Les planchers sont généralement en béton.

  • Les logements présentent des surfaces importantes et sont généralement traversants. Les pièces de vie sont généreuses et organisées en plan selon une répartition jour-nuit, généralement avec une double orientation garantissant l’apport de lumière dans les pièce de vie et une bonne ventilation des logements.

Composition des murs

Des compositions différentes selon le style architectural :

  • Reconstruction conventionnelle : Murs porteurs en matériaux traditionnels (pierre calcaire prétaillée, brique pleines ou moellons). A l’intérieur un enduit plâtre est apposé soit directement, soit sur un double mur intérieur en brique perforée séparé d’une lame d’air de 3 à 5cm d’épaisseur. Attention : ces murs sont perspirants à la vapeur d’eau, c’est-à-dire qu’ils laissent passer l’humidité à travers leur épaisseur pour qu’elle puisse s’évaporer lorsqu’elle arrive à l’extérieur.

  • Classicisme moderne : Murs épais en pierre calcaire prétaillée. A l’intérieur un enduit plâtre est apposé soit directement, soit sur un double mur intérieur en brique perforée séparé d’une lame d’air de 3 à 5cm d’épaisseur. On trouvera parfois des façades sur cour moins esthétiques en brique pleine enduite. En façades, les nez de planchers béton peuvent être recouverts d’une pierre prétaillée ou laissés apparents. Attention : ces murs sont perspirants à la vapeur d’eau, c’est-à-dire qu’ils laissent passer l’humidité à travers leur épaisseur pour qu’elle puisse s’évaporer lorsqu’elle arrive à l’extérieur.

  • Style générique : Structure porteuse en béton armé (poteaux-poutres ou refends porteurs – façades porteuses). Le parement est généralement réalisé à partir de plaques de béton préfabriquées, d’enduit gravillonné ou ciment peint. On trouvera parfois des façades sur cour moins esthétiques, alors enduites.

  • Ossaturisme : les structures porteuses (poteaux-poutres) en béton sont fortement exprimées en façade. Le remplissage est réalisé en parpaings ou briques creuses recouverts d’un enduit peint (laissant apparaître l’ossature). On trouvera parfois également un parement en plaques de béton gravillonnées sur un mur en brique creuse (l’intérieur est enduit plâtre).

Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique

Performance thermique de l’enveloppe

  • Comportement thermique des immeubles de la reconstruction :
Inertie Inertie moyenne à forte en fonction des matériaux et de l’épaisseur des murs (moyenne pour les murs béton ou en brique creuse, forte pour les murs porteurs en brique pleine ou en pierre)
Isolation Parois souvent dotées d’une lame d’air de 3 à 5cm, qui permet d’isoler modestement les édifices (pas d’isolant thermique)
Déphasage Le déphasage est bon à moyen car les murs sont épais et lourds (de l’ordre de 4 à 10h), ce qui engendre en été des surchauffes modérées lors des vagues de chaleur.
  • Leviers pour améliorer la performance énergétique du bâtiment (3 points clés permettant d’améliorer la performance de l’enveloppe du bâtiment et qui ne déteriorent pas sa qualité patrimoniale) :
Leviers pour améliorer la performance en hiver Leviers pour lutter contre la chaleur en été

Comportement hygrothermique des parois

Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :

Matériaux du mur Hygroscopicité Résistance à la diffusion de vapeur (µ) Perméabilité à la vapeur d’eau Capillarité
Brique manufacturée (pleine) Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Pierre calcaire Faible Forte Faible Très forte
Brique creuse Faible à moyenne Moyenne Moyenne Faible à moyenne
Parpaing + ossature béton Faible Forte Faible Faible

A ces matériaux constituant la structure porteuse du mur, il faudra ajouter les caractéristiques des enduits ou parements (mais cela ne modifie pas les caractéristiques énoncées dans le tableau).

Confort en hiver

Les aspects participant au confort en hiver :

Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent des systèmes ingénieux pour l’époque permettant de faire circuler l’air pièce par pièce (VMR). Ces systèmes facilitent la circulation de l’air (par rapport à une ventilation naturelle utilisée auparavant), mais ne sont pas les systèmes les plus performants. En effet le débit d’air hygiénique traversant le bâtiment n’est pas toujours garanti, même si les circulations d’air entre les pièces sont généralement étudiées judicieusement.

L’emplacement des entrées d’air (pas exposées aux vents froids dominants) impacte le confort thermique de par le sentiment désagréable de courant d’air (vitesse de circulation de l’air entrant, plus froid que l’air ambiant).

Protections solaires : Des dispositifs tels que des volets roulants, sont souvent présents sur les constructions de cette époque. Les utiliser correctement, c’est-à-dire les fermer la nuit permet d’économiser de l’énergie et d’améliorer le confort thermique.

Zonage thermique : L’organiser judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et leur exposition optimise le confort. Par exemple, les zones de vie sont souvent exposées au sud pour bénéficier de la chaleur solaire en hiver, les logements sont traversants.

Les aspects dégradant le confort en hiver :

Isolation thermique : Les parois sont généralement dotées d’une lame d’air mais pas d’isolant performant. L’isolation de la toiture est médiocre. La température (froide) des parois ne garantit pas vraiment un confort thermique agréable en hiver.

Étanchéité à l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent une faible étanchéité à l’air, en particulier au niveau des menuiseries. Cette perméabilité impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants.

Les aspects variables :

Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec de grandes baies au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment, notamment puisqu’ils suivent généralement le linéaire de la rue ou fonctionnent sous forme d’îlot.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux massifs tels que la pierre, dans une moindre mesure la brique pleine, permet aux bâtiments d’emmagasiner et de restituer une partie de la chaleur et aide à lisser les variations de température intérieure, améliorant le confort en hiver (pas de variation rapide de température). Cet aspect est moins marqué pour les bâtiments construits en brique creuse ou en béton, qui subissent un peu plus les variations de températures (entre le jour et la nuit ou en cas de vague de froid).

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (lorsqu’elle existe) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants.

Confort en été

Les aspects participant au confort en été :

Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent des systèmes ingénieux pour l’époque permettant de faire circuler l’air pièce par pièce (VMR). Ces systèmes facilitent la circulation de l’air (par rapport à une ventilation naturelle utilisée auparavant), notamment par la ventilation nocturne qui rafraîchit les espaces en été. Les ouvertures bien positionnées (logements traversants permettant de créer un courant d’air) favorisent cette ventilation.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux massifs tels que la pierre, dans une moindre mesure la brique pleine, permet aux bâtiments d’emmagasiner la chaleur et de la restituer avec un déphasage permettant de lisser les variations de température intérieure, améliorant le confort en été (pas de variation rapide de température). Cet aspect est moins marqué pour les bâtiments construits en brique creuse ou en béton, qui subissent un peu plus les variations de températures (entre le jour et la nuit ou en cas de vague de chaleur).

Protections solaires : Les dispositifs tels que des volets roulants, stores ou brise-soleil limitent les apports solaires directs en été, réduisant les risques de surchauffe. Bien utilisés, ces systèmes permettent d’abaisser la température intérieure de 2°C et diminuer les besoins de rafraichissement (éviter d’installer des climatisations).

Zonage thermique : L’organisation des logements est plutôt favorable au confort d’hiver, mais leur caractère traversant permet de conserver des pièces de vies qui ne sont pas étouffantes en cas de vague de chaleur. Certaines pièces sont moins exposées que d’autres à la chaleur.

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (lorsqu’elle existe) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants.

Les aspects dégradant le confort en été :

Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été.

Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été.

Maisons individuelles, mitoyennes ou accolées de la reconstruction

Les maisons de la reconstruction se déclinent de différentes façons : maisons individuelles, mitoyennes (plutôt par 2), accolées ou groupées (par exemple organisées en cité-jardin).

Maison de la reconstruction, béton bouchardé

Maison de la reconstruction, béton bouchardé

Maison de la reconstruction, pierre

Maison de la reconstruction, pierre

Maison de la reconstruction, toiture monopente

Maison de la reconstruction, toiture monopente

Description architecturale

Les maisons reconstruites de la métropole rouennaise peuvent être construites de brique, de béton ou de pierre.

  • Les façades peuvent laisser apparaître :

    • La brique (avec appareillage de brique participant à l’esthétique du bâti)

    • La pierre (meulière, silex ou cailloux de Seine)

    • Un enduit (simple, gros grain, tyrolienne, etc.)

    • Un ornement de plaques de béton préfabriquées

  • Les façades présentent des modénatures remarquables :

    • Encadrements de fenêtre en saillie (souvent blancs ou clairs)

    • Dalle ou dallette formant un porche

    • Édicules d’accès au sous-sol

    • Soubassement en saillie

    • Bandeaux filants et lisses

  • Les façades peuvent être également ornées de balcons, les ferronneries sont souvent remarquables et, participent à la qualité esthétique du bâti

  • Les toitures conventionnelles à 2 ou 4 pans sont à forte pente (combles aménagés) ou à faible pente ou monopente pour le style générique

  • Les menuiseries du style conventionnel peuvent parfois être plus hautes que larges ; dans la majorité des autres cas, elles sont plus larges que hautes ou carrées (135 x 135 cm).

Dessin de façade

Dessin de façade

Caractéristiques constructives techniques

Contexte constructif

En cette période d’après-guerre, il est indispensable de reconstruire rapidement afin que chacun puisse retrouver un toit décent. Au-delà des centre-villes qui font l’objet d’une reconstruction sous forme de logements collectifs on trouve dans les quartiers moins denses de nombreuses constructions individuelles ou mitoyennes qui reprennent les mêmes concepts de modernité désirés par les sinistrés (circulation, hygiène, confort). Ces constructions sont souvent pensées avec des espaces extérieurs (jardins) et suivent parfois un plan global d’urbanisme au même titre que les centre-villes.

Modes constructifs

Le béton commence à faire son apparition dans les maisons individuelles mais les méthodes et les matériaux traditionnels sont encore largement employés. 2 modes constructifs principaux :

  • Murs porteurs en pierre, meulière ou brique avec un double mur intérieur en brique perforée recouverte de plâtre. Les planchers sont généralement en béton. Mode constructif caractéristique plutôt du style conventionnel.

  • Structure porteuse en béton armé (de plus en plus industrialisée et standardisée), remplissage parpaing ou brique perforée avec enduit plâtre à l’intérieur et parement décoratif (enduit ou éventuellement plaque préfabriquée) à l’extérieur. Le plancher bas est généralement construit en béton sur sous-sol, cave ou vide sanitaire, formant un radier sous les maisons contigües. Les planchers intermédiaires sont plus légers, plutôt en bois. Mode constructif caractéristique plutôt du style générique.

Composition des murs

Des compositions différentes selon le type architectural :

  • Reconstruction conventionnelle : Murs porteurs en matériaux traditionnels (pierre calcaire prétaillée, brique pleines ou meulières). A l’intérieur un enduit plâtre est apposé soit directement, soit sur un double mur intérieur en brique perforée séparé d’une lame d’air de 3 à 5cm d’épaisseur. Sur la façade on retrouve des éléments décoratifs (voir les modénatures remarquables dans la partie description architecturale). Attention : ces murs sont perspirants à la vapeur d’eau, c’est-à-dire qu’ils laissent passer l’humidité à travers leur épaisseur pour qu’elle puisse s’évaporer lorsqu’elle arrive à l’extérieur.

  • Style générique : Structure porteuse en béton armé avec remplissage parpaing ou brique perforée avec enduit plâtre à l’intérieur et parement décoratif à l’extérieur (voir les modénatures remarquables dans la partie description architecturale).

Composition des toitures

Des compositions différentes selon le type architectural :

  • Reconstruction conventionnelle : Toiture traditionnelle à forte pente avec charpente bois à 2 ou 4 pans et couverture tuile mécanique ou ardoise, éventuellement ornée de lucarnes et parfois de cheminées hautes en briques. Les toitures ornées de lucarnes sont signe de combles aménagés.

  • Style générique : Toiture terrasse ou monopente (en fibrociment ou étanchéité) généralement réalisée en ossature bois avec un large débord permettant d’abriter la façade.

Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique

Performance thermique de l’enveloppe

  • Comportement thermique des maisons de la reconstruction :
Inertie Inertie moyenne à forte en fonction des matériaux et de l’épaisseur des murs (moyenne pour les murs béton ou en brique creuse, forte pour les murs porteurs en brique pleine ou en pierre)
Isolation Parois souvent dotées d’une lame d’air de 3 à 5cm, qui permet d’isoler modestement les édifices (pas d’isolant thermique)
Déphasage Le déphasage est bon à moyen car les murs sont épais et lourds (de l’ordre de 4 à 10h), ce qui engendre en été des surchauffes modérées lors des vagues de chaleur.
  • Leviers pour améliorer la performance énergétique du bâtiment (3 points clés permettant d’améliorer la performance de l’enveloppe du bâtiment et qui ne déteriorent pas sa qualité patrimoniale) :
Leviers pour améliorer la performance en hiver Leviers pour lutter contre la chaleur en été

Comportement hygrothermique des parois

Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :

Matériaux du mur Hygroscopicité Résistance à la diffusion de vapeur (µ) Perméabilité à la vapeur d’eau Capillarité
Brique manufacturée (pleine) Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Pierre calcaire Faible Forte Faible Très forte
Brique creuse Faible à moyenne Moyenne Moyenne Faible à moyenne
Parpaing + ossature béton Faible Forte Faible Faible

A ces matériaux constituant la structure porteuse du mur, il faudra ajouter les caractéristiques des enduits ou parements (mais cela ne modifie pas les caractéristiques énoncées dans le tableau).

Confort en hiver

Les aspects participant au confort en hiver :

Ventilation / Qualité de l’air : Les maisons de la reconstruction présentent des systèmes ingénieux pour l’époque permettant de faire circuler l’air pièce par pièce (VMR). Ces systèmes facilitent la circulation de l’air (par rapport à une ventilation naturelle utilisée auparavant), mais ne sont pas les systèmes les plus performants. En effet le débit d’air hygiénique traversant la maison n’est pas toujours garanti, même si les circulations d’air entre les pièces sont généralement étudiées judicieusement.

L’emplacement des entrées d’air (pas exposées aux vents froids dominants) impacte le confort thermique de par le sentiment désagréable de courant d’air (vitesse de circulation de l’air entrant, plus froid que l’air ambiant).

Protections solaires : Des dispositifs tels que des volets roulants, sont souvent présents sur les constructions de cette époque. Les utiliser correctement, c’est-à-dire les fermer la nuit permet d’économiser de l’énergie et d’améliorer le confort thermique.

Zonage thermique : L’organiser judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et leur exposition optimise le confort. Par exemple, les zones de vie sont souvent exposées au sud pour bénéficier de la chaleur solaire en hiver, les logements sont traversants.

Les aspects dégradant le confort en hiver :

Isolation thermique : Les parois sont généralement dotées d’une lame d’air mais pas d’isolant performant. L’isolation de la toiture est médiocre. La température (froide) des parois ne garantit pas vraiment un confort thermique agréable en hiver.

Étanchéité à l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent une faible étanchéité à l’air, en particulier au niveau des menuiseries. Cette perméabilité impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants.

Les aspects variables :

Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec de grandes baies au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment mais souvent multi-orientations.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux massifs tels que la pierre, dans une moindre mesure la brique pleine, permet aux maisons d’emmagasiner et de restituer une partie de la chaleur et aide à lisser les variations de température intérieure, améliorant le confort en hiver (pas de variation rapide de température).

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (jardins souvent arborés) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants.

Confort en été

Les aspects participant au confort en été :

Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent des systèmes ingénieux pour l’époque permettant de faire circuler l’air pièce par pièce (VMR). Ces systèmes facilitent la circulation de l’air (par rapport à une ventilation naturelle utilisée auparavant), notamment par la ventilation nocturne qui rafraîchit les espaces en été. Les ouvertures bien positionnées (logements traversants permettant de créer un courant d’air) favorisent cette ventilation.

Protections solaires : Les dispositifs tels que des volets roulants, stores ou brise-soleil limitent les apports solaires directs en été, réduisant les risques de surchauffe. Bien utilisés, ces systèmes permettent d’abaisser la température intérieure de 2°C et diminuer les besoins de rafraichissement (éviter d’installer des climatisations).

Les aspects dégradant le confort en été :

Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été.

Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux massifs tels que la pierre, dans une moindre mesure la brique pleine, permet aux bâtiments d’emmagasiner la chaleur et de la restituer avec un déphasage permettant de lisser les variations de température intérieure, améliorant le confort en été (pas de variation rapide de température).

Zonage thermique : L’organisation des logements est plutôt favorable au confort d’hiver, mais leur caractère traversant permet de conserver des pièces de vies qui ne sont pas étouffantes en cas de vague de chaleur. Certaines pièces sont moins exposées que d’autres à la chaleur.

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (jardins arborés) offre de l’ombre et, par évapotranspiration, abaisse la température ambiante, contribuant au confort estival.

Les aspects dégradant le confort en été :

Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été.

Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été.

Cités-jardins de la reconstruction

Les maisons sont organisées sous la forme de cités-jardins présentant des caractéristiques urbaines spécifiques.

Cités jardins de la reconstruction identifiées :

Cité jardin le Bel-Air, Oissel

Cité jardin le Bel-Air, Oissel

Cité Buisson, Sotteville-lès-Rouen

Cité Buisson, Sotteville-lès-Rouen

Cité Picot et Rossignol, Grand-Couronne

Cité Picot et Rossignol, Grand-Couronne
  • Liste des cités-jardin de la reconstruction repérées sur la métropole :

1.    Maromme : Cité-jardins Clair-Joie (1948-1960)

2.    Oissel : Cité-jardins Le Bel-Air (1949-1956)

3.    Darnétal : Cité Branly (1952-1954)

4.    Grand-Couronne : Cité HLM Gare (1952-1953), Cités Picot et Rossignol (1953-1954),

5.    Grand-Couronne : Cité dite de la Cavée (1953-1954)

6.    Sotteville-lès-Rouen : Place Verdun (1948-1950),

7.    Sotteville-lès-Rouen : Madrillet II (Quartier Buisson) (1951-1961),

8.    Grand-Quevilly : Cité des Bruyères (vers 1952)

9.    Oissel : Cité du Soleil (vers 1948)

10.  Yainville : Cité des Clairs-Logis (1948-1956)

11.  Sotteville-lès-Rouen : Cité rue Auguste Berrault (vers 1950)

12.  Petit-Couronne : Cité Bel-Air (vers 1954)

13.  Saint-Etienne-du-Rouvray (vers 1952)

Un habitat construit principalement selon le style conventionnel.

Description architecturale

Les Cités-jardins de la reconstruction sont des ensembles de maisons (individuelles ou mitoyennes) ordonnancées de manière réfléchie et destinées à accueillir une population d’ouvriers, de cadres et d’ingénieurs travaillant dans les usines et manufactures de l’agglomération.

Sur la Métropole, les Cités-jardins sont constituées de maisons dans un style plutôt conventionnel (il n’est pas exclu de rencontrer le style générique), comprenant les caractéristiques architecturales identifiées pour ce style : des façades aux matériaux traditionnels (généralement brique ou pierre (meulières)), des toitures à fortes pentes, à 2 ou 4 pans présentant des combles aménagés, ornées de lucarnes et/ou de cheminées. Les encadrements de fenêtres sont marqués en saillie.

Ces Cités-jardins, comme leur nom l’indique, sont également reconnaissables grâce aux espaces extérieurs, historiquement généralement plantés et cultivés (par l’ouvrier). Les clôtures ajourées en ciment et grillages ou haies autour des habitations sont d’ailleurs très caractéristiques de chacun de ces quartiers. Elles constituent ainsi également un élément décoratif patrimonial qu’il est important de préserver.

Caractéristiques constructives techniques

Contexte constructif

Dans un contexte d’agglomération marquée par l’implantation de manufactures et de nombreuses usines, les patrons prennent à leur charge le fait de loger leurs employés. Ils bâtissent alors ce qu’on appellera les Cités-jardins, qui font cohabiter les ouvriers, les cadres et les ingénieurs selon une hiérarchie sociale mise en image par la taille de l’habitation et du terrain ainsi que par son implantation.

Modes constructifs

Par économie d’échelle, les habitations sont très semblables (voire identiques) et souvent mitoyennes.

Le béton commence à faire son apparition dans les maisons individuelles mais les méthodes et les matériaux traditionnels sont encore largement employés. 2 modes constructifs principaux :

  • Murs porteurs en pierre, meulière ou brique avec un double mur intérieur en brique perforée recouverte de plâtre. Les planchers sont généralement en béton. Mode constructif caractéristique plutôt du style conventionnel.

  • Structure porteuse en béton armé (de plus en plus industrialisée et standardisée), remplissage parpaing ou brique perforée avec enduit plâtre à l’intérieur et parement décoratif (enduit ou éventuellement plaque préfabriquée) à l’extérieur. Le plancher bas est généralement construit en béton sur sous-sol, cave ou vide sanitaire, formant un radier sous les maisons contigües. Les planchers intermédiaires sont plus légers, plutôt en bois. Mode constructif caractéristique plutôt du style générique.

Composition des murs

Des compositions différentes selon le type architectural :

  • Reconstruction conventionnelle : Murs porteurs en matériaux traditionnels (pierre calcaire prétaillée, brique pleines ou meulières). A l’intérieur un enduit plâtre est apposé soit directement, soit sur un double mur intérieur en brique perforée séparé d’une lame d’air de 3 à 5cm d’épaisseur. Sur la façade on retrouve des éléments décoratifs (voir les modénatures remarquables dans la partie description architecturale). Attention : ces murs sont perspirants à la vapeur d’eau, c’est-à-dire qu’ils laissent passer l’humidité à travers leur épaisseur pour qu’elle puisse s’évaporer lorsqu’elle arrive à l’extérieur.

  • Style générique : Structure porteuse en béton armé avec remplissage parpaing ou brique perforée avec enduit plâtre à l’intérieur et parement décoratif à l’extérieur (voir les modénatures remarquables dans la partie description architecturale).

Composition des toitures

Des compositions différentes selon le type architectural :

  • Reconstruction conventionnelle : Toiture traditionnelle à forte pente avec charpente bois à 2 ou 4 pans et couverture tuile mécanique ou ardoise, éventuellement ornée de lucarnes et parfois de cheminées hautes en briques. Les toitures ornées de lucarnes sont signe de combles aménagés.

  • Style générique : Toiture terrasse ou monopente (en fibrociment ou étanchéité) généralement réalisée en ossature bois avec un large débord permettant d’abriter la façade.

Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique

Performance thermique de l’enveloppe

  • Comportement thermique des immeubles de la reconstruction :
Inertie Inertie moyenne à forte en fonction des matériaux et de l’épaisseur des murs (moyenne pour les murs béton ou en brique creuse, forte pour les murs porteurs en brique pleine ou en pierre)
Isolation Parois souvent dotées d’une lame d’air de 3 à 5cm, qui permet d’isoler modestement les édifices (pas d’isolant thermique)
Déphasage Le déphasage est bon à moyen car les murs sont épais et lourds (de l’ordre de 4 à 10h), ce qui engendre en été des surchauffes modérées lors des vagues de chaleur.
  • Leviers pour améliorer la performance énergétique du bâtiment (3 points clés permettant d’améliorer la performance de l’enveloppe du bâtiment et qui ne déteriorent pas sa qualité patrimoniale) :
Leviers pour améliorer la performance en hiver Leviers pour lutter contre la chaleur en été

Comportement hygrothermique des parois

Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :

Matériaux du mur Hygroscopicité Résistance à la diffusion de vapeur (µ) Perméabilité à la vapeur d’eau Capillarité
Brique manufacturée (pleine) Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Pierre calcaire Faible Forte Faible Très forte
Brique creuse Faible à moyenne Moyenne Moyenne Faible à moyenne
Parpaing + ossature béton Faible Forte Faible Faible

A ces matériaux constituant la structure porteuse du mur, il faudra ajouter les caractéristiques des enduits ou parements (mais cela ne modifie pas les caractéristiques énoncées dans le tableau).

Confort en hiver

Les aspects participant au confort en hiver :

Ventilation / Qualité de l’air : Les maisons de la reconstruction présentent des systèmes ingénieux pour l’époque permettant de faire circuler l’air pièce par pièce (VMR). Ces systèmes facilitent la circulation de l’air (par rapport à une ventilation naturelle utilisée auparavant), mais ne sont pas les systèmes les plus performants. En effet le débit d’air hygiénique traversant la maison n’est pas toujours garanti, même si les circulations d’air entre les pièces sont généralement étudiées judicieusement.

L’emplacement des entrées d’air (pas exposées aux vents froids dominants) impacte le confort thermique de par le sentiment désagréable de courant d’air (vitesse de circulation de l’air entrant, plus froid que l’air ambiant).

Protections solaires : Des dispositifs tels que des volets roulants, sont souvent présents sur les constructions de cette époque. Les utiliser correctement, c’est-à-dire les fermer la nuit permet d’économiser de l’énergie et d’améliorer le confort thermique.

Zonage thermique : L’organiser judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et leur exposition optimise le confort. Par exemple, les zones de vie sont souvent exposées au sud pour bénéficier de la chaleur solaire en hiver, les logements sont traversants.

Les aspects dégradant le confort en hiver :

Isolation thermique : Les parois sont généralement dotées d’une lame d’air mais pas d’isolant performant. L’isolation de la toiture est médiocre. La température (froide) des parois ne garantit pas vraiment un confort thermique agréable en hiver.

Étanchéité à l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent une faible étanchéité à l’air, en particulier au niveau des menuiseries. Cette perméabilité impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants.

Les aspects variables :

Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec de grandes baies au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment mais souvent multi-orientations.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux massifs tels que la pierre, dans une moindre mesure la brique pleine, permet aux maisons d’emmagasiner et de restituer une partie de la chaleur et aide à lisser les variations de température intérieure, améliorant le confort en hiver (pas de variation rapide de température).

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (jardins souvent arborés) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants.

Confort en été

Les aspects participant au confort en été :

Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments de la reconstruction présentent des systèmes ingénieux pour l’époque permettant de faire circuler l’air pièce par pièce (VMR). Ces systèmes facilitent la circulation de l’air (par rapport à une ventilation naturelle utilisée auparavant), notamment par la ventilation nocturne qui rafraîchit les espaces en été. Les ouvertures bien positionnées (logements traversants permettant de créer un courant d’air) favorisent cette ventilation.

Protections solaires : Les dispositifs tels que des volets roulants, stores ou brise-soleil limitent les apports solaires directs en été, réduisant les risques de surchauffe. Bien utilisés, ces systèmes permettent d’abaisser la température intérieure de 2°C et diminuer les besoins de rafraichissement (éviter d’installer des climatisations).

Les aspects dégradant le confort en été :

Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été.

Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux massifs tels que la pierre, dans une moindre mesure la brique pleine, permet aux bâtiments d’emmagasiner la chaleur et de la restituer avec un déphasage permettant de lisser les variations de température intérieure, améliorant le confort en été (pas de variation rapide de température).

Zonage thermique : L’organisation des logements est plutôt favorable au confort d’hiver, mais leur caractère traversant permet de conserver des pièces de vies qui ne sont pas étouffantes en cas de vague de chaleur. Certaines pièces sont moins exposées que d’autres à la chaleur.

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (jardins arborés) offre de l’ombre et, par évapotranspiration, abaisse la température ambiante, contribuant au confort estival.

Les aspects dégradant le confort en été :

Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été.

Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été.

Baraquement ou maison préfabriquée d’après-guerre

Les baraques et maisons préfabriquées ont été envoyées à la France par d’autres pays ( en l’occurrence les États-Unis et la Suède) pour participer au relogement urgent des familles sinistrées par la deuxième guerre mondiale.


Description architecturale

Baraque, Grand-Couronne

Baraque, Grand-Couronne

Baraque, Sotteville-lès-Rouen

Baraque, Sotteville-lès-Rouen

Chalet, Saint-Etienne-du-Rouvray

Chalet, Saint-Etienne-du-Rouvray

Baraque, Saint-Etienne-du-Rouvray

Baraque, Saint-Etienne-du-Rouvray

Les « baraques » sont des maisons préfabriquées, légères, caractérisées par leur petite taille.

Elles sont pensées comme des « boîtes claires » avec des plafonds bas dans le souci de proposer un espace intérieur confortable et intime. Les façades sont minces et on retrouve de nombreuses ouvertures : les surfaces vitrées sont nombreuses (environ 1/3 des façades), favorisant un éclairage naturel et les apports solaires. Les encadrements de fenêtres sont mis en valeur, souvent colorés.

La toiture monopente ou 2 pans à très faible pente permet d’abriter la façade (débords de toit).

Spécificité de Saint-Etienne-du-Rouvray : La présence de chalets suédois (rue des Coquelicots, Glycines et Capucines). Ces chalets préfabriqués sont en bois avec une toiture à 2 pans à forte pente recouverte de tuiles.

Caractéristiques constructives techniques

Contexte constructif

Ces petites constructions individuelles sont des bâtiments provisoires, préfabriqués, et qui avaient pour but de reloger dans l’urgence les populations dans l’attente d’une habitation plus qualitative. Mais certaines de ces maisons sont devenues pérennes et ont donc très souvent déjà fait l’objet de rénovations, d’agrandissements et de transformations diverses.

Modes constructifs

Maisons préfabriquées puis montées sur place, matériaux légers (homasote, bois).

Composition des murs

Concernant les baraques :

o   Ossature bois : Structure porteuse bois permettant un assemblage facile sur place

o   Remplissage : Remplissage de l’ossature avec des matériaux isolants (Homasote (panneau en ouate de cellulose))

o   Bardage extérieur léger : par exemple des plaques d’Isorel ou de la tôle ondulée

Composition des toitures

Toiture à faible pente (monopente ou 2 pans), présentant un débord de toit qui abrite la façade.

Les toitures sont constituées de panneaux de toit plus lourds pour stabiliser l’ensemble et de bandes bitumées pour garantir l’étanchéité.

Cas particulier des chalets suédois : La toiture 2 pans à forte pente est constituée d’une charpente bois recouverte de tuiles.

Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique

Performance thermique de l’enveloppe

Bien que fabriquées en panneaux isolants, les performances énergétiques des baraques préfabriquées sont tout de même médiocres. Ces constructions avaient pour but d’accueillir les familles sinistrées dans l’urgence et n’avaient pas vocation à durer dans le temps. Aujourd’hui ces petites maisons ont très généralement été réhabilitées pour améliorer leurs performances.Inertie faible.

  • Comportement thermique des baraques de la reconstruction :
Inertie Inertie faible, les murs n’emmagasinent pas de chaleur
Isolation Pas d’isolant, murs très fins
Déphasage Le déphasage est très faible ce qui signifie que la construction ne ralentie pas les variations de températures (jour/nuit ou en fonction des saisons)
  • Planchers hauts et bas avec une mauvaise résistance thermique. Certaines maisons préfabriquées sont dotées d’une cave ou d’un vide sanitaire qui peut améliorer le confort.

Comportement hygrothermique des parois

Matériaux du mur Hygroscopicité Résistance à la diffusion de vapeur (µ) Perméabilité à la vapeur d’eau Capillarité
Maison préfabriquée type UK100 Très faible Très forte Très faible Très faible

Confort en hiver

Le confort thermique n’est pas la qualité principale de ces petites constructions qui avaient pour but de reloger dans l’urgence des foyers qui ne devaient s’y installer que pour quelques temps.

Les aspects participant au confort en hiver : Zonage thermique : L’organisation judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et la petite taille des pièces et du logement en général participent au confort. Le bâtiment chauffe mal mais les volumes sont petits.
Les aspects dégradant le confort en hiver :

Volets : Pas de protection, les menuiseries sont déperditivies et peu étanches.

Étanchéité à l’air : Les baraques de la reconstruction présentent une mauvaise étanchéité à l’air, qui impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants.

Inertie thermique : L’utilisation de matériaux légers, engendre des variations de température intérieure très rapides, même si cela permet au bâtiment de chauffer rapidement mais il se refroidit également très rapidement pendant la nuit ou lors d’une vague de froid.

Les aspects variables :

Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec des fenêtres au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment mais souvent au moins bi-orientation (logements traversants).

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (jardins souvent arborés) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants.

Confort en été

Les aspects participant au confort en été :

Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec des fenêtres au nord, nord-est ou nord-ouest permet de minimiser les apports de chaleur en été. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment, et souvent multi-orientations.

Zonage thermique : L’organisation des logements est plutôt favorable au confort d’hiver, mais leur caractère traversant permet d’aérer lorsque la température redescend.

Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (jardin arboré) offre de l’ombre et, par évapotranspiration, abaisse la température ambiante, contribuant au confort estival.

Les aspects dégradant le confort en été :

Inertie thermique : Très faible inertie thermique, les bâtiments emmagasinent et restituent la chaleur très rapidement ce qui engendre un mauvais confort en été ( variation rapide de température).

Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été.

Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été.

Protections solaires : Pas de protection solaire hormis un léger débord de toit.

Photothèque

Rouen, centre ville rive droite

Rouen, centre ville rive droite

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

Sotteville-lès-Rouen, espace Lods

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Rouen, centre ville rive droite

Rouen, centre ville rive droite

Rouen, centre ville rive droite

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