Immeuble de rapport ou maison en pierre
Petits immeubles en pierre, maisons en pierre
En quelques mots …
| Période de construction | Entre 1750 et 1850 | |
| Habitat | Petit collectif en ville, individuel en campagne | |
| Taux de représentation sur la Métropole Rouen Normandie | Environ 2,2 % des bâtiments et 1,7 % des logements | |
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Enjeux patrimoniaux |
Eléments remarquables sur les façades à préserver :
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| Modes constructifs |
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Matériaux en façade |
Pierre de taille ou moellons (souvent en calcaire ou pierre de Seine, parfois en grès ou silex, en fonction des ressources locales) | |
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Matériaux de structure |
Pierre |
Caractéristiques architecturales remarquables
Habitat :
Le type se décline sous trois formes d’habitat dans la métropole rouennaise :
Petit immeuble en pierre de taille
Immeuble de style Haussmannien
Maison en pierre en campagne
Styles architecturaux, modes constructifs et matériaux principaux :
L’architecture est traditionnelle et régionaliste et s’appuie sur l’utilisation des matériaux locaux qui étaient disponible à l’époque (les moyens de transports de matériaux étant peu développés avant l’arrivée du chemin de fer). En Normandie, les pierres de taille les plus utilisées sont le calcaire notamment la pierre de Caen, le granite, le grès et, plus rarement, le schiste.
Concernant la pierre calcaire, c’est une pierre facile à tailler qui permet la réalisation d’encadrements précis, de lucarnes moulurées et de corniches simples et élégantes. Elle est généralement mise en œuvre en assises régulières (les pierres sont disposées en rangées horizontales uniformes).
Entre les parements de pierre, le remplissage est constitué de matériaux hétérogènes : cailloux “tout-venant”, éclats de tuiles, gravats ou terre. Des briques anciennes moulées ou des moellons de silex liés au mortier peuvent également être employés pour le remplissage.
Les pierres sont liées grâce aux joints qui jouent un rôle essentiel. Ils assurent la cohésion de l’ensemble, protègent les pierres et garantissent l’étanchéité du mur. À l’origine, les murs étaient montés avec un mortier de terre, progressivement remplacé par un mortier à la chaux, plus durable et respirant.
Eléments remarquables et caractéristiques esthétiques du type :
Structure :
- Les constructions en pierre d’avant 1850 sont faites de murs porteurs en pierre. La pierre joue à la fois un rôle structurel et esthétique. On remarquera l’appareillage en assises régulières, la qualité du calepinage et des chaînes d’angle en pierre de taille.
Volumétrie et compacité :
Constructions au volume simple et compacte : parallélépipède régulier de 2 à 4 niveaux (jusqu’à 6 niveaux pour les immeubles de style Haussmannien).
Les constructions de centre ville sont mitoyennes, alignées sur la rue, sans retrait.
Façades :
Pour les façades sur rue, on retrouve de la maçonnerie en pierre calcaire (moellons ou pierre de taille apparente). Les façades sur cour, moins visibles, sont parfois plus simples et peuvent être éventuellement enduites.
Le traitement de la pierre contribue fortement à l’aspect de la façade. La pierre peut être utilisée brute, simplement posée sans taille (aspect irrégulier des moellons), ou soigneusement taillée pour obtenir une surface plane et régulière. Plus rarement sur la métropole, certaines façades peuvent présenter des parties à bossage. Les blocs de pierre sont laissés volontairement en léger relief avec des joints marqués ce qui crée un jeu d’ombre et de texture. Le bossage est cependant ponctuel à Rouen et plutôt réservé aux immeubles plus bourgeois ou aux soubassements.
C’est la diversité des types de pierre et leur mise en œuvre qui fait la richesse de ce type. En effet, une maison de campagne en moellons enduits aura une façade rustique et texturée, alors qu’un immeuble urbain de style Haussmannien en pierre calcaire lisse et finement appareillée aura une élévation régulière et soignée.
La composition des façades repose sur une ordonnance régulière : travées d’ouvertures alignées, chaînages d’angle et bandeaux en pierre de taille, encadrements moulurés, corniches saillantes. Sur les immeubles de style Haussmanniens, les balcons filants, les garde-corps en fonte et la hiérarchisation des étages (étage noble au 2ᵉ, combles en attique) structurent fortement l’élévation.
Les ferronneries (garde-corps, grilles) et les éléments sculptés très présents notamment sur les immeubles de style Haussmanniens participent à la qualité esthétique et au caractère patrimonial de ces façades.
Ouvertures :
- Les ouvertures sont généralement alignées verticalement par travées et respectent une trame régulière. Elles sont plutôt hautes et étroites ce qui accentuent l’élancement de la façade. Les encadrements en pierre de taille sont parfois moulurés ou simplement saillants.
- Concernant les maisons rurales en pierre, les ouvertures sont moins nombreuses, de dimensions moins importantes et souvent irrégulièrement réparties selon l’organisation intérieure plutôt que selon une symétrie de façade. Les ouvertures ressortent de la façade en moellons avec des encadrements en pierre de taille.
Toitures :
- Les toitures varient en fonction du sous type. On retrouvera aussi bien des toitures simples à deux pans en tuiles plates ou mécaniques pour les maisons en pierre en campagne que des toitures brisées dîtes à la mansarde (toiture avec une première pente raide en partie basse et une seconde pente plus douce au-dessus permettant d’aménager les combles). Ces toitures en ardoise sont souvent percées de lucarnes qui apportent de la lumière aux combles et participent à l’homogénéité des façades des immeubles de ville.
Précautions principales pour des interventions de réhabilitation ou de ravalement
Réhabilitation architecturale et thermique
Avant toute intervention, il est essentiel de dresser un diagnostic architectural pour identifier et préserver les éléments remarquables de la façade : appareillage de pierres, modénatures riches (pierres sculptées, corniches, chainages d’angles,…), lucarnes, ferronneries, etc. Ces éléments participent fortement à l’identité patrimoniale du bâti et doivent être conservés ou restitués avec soin.
Pour une réhabilitation thermique, les préconisations de conservation des éléments patrimoniaux rendent extrêmement complexe l’intervention sur les extérieur. On privilégiera la correction thermique par l’intérieur pour améliorer l’étanchéité à l’air et réduire ainsi les déperditions.
Par ailleurs, en cas d’intervention qui améliore l’étanchéité à l’air du bâtiment, il conviendra d’installer une ventilation mécanique (ou vérifier qu’il y en a déjà une) garantissant un débit d’air hygiénique minimum pour prévenir des dégradations à l’intérieur du logement, liées à une accumulation d’humidité.
Il est recommandé de prendre conseil et de se faire accompagner par un professionnel qualifié pour toute intervention de réhabilitation ou de ravalement de façade sur une façade remarquable.
Plus d’éléments sur le contexte
Cliquez sur les onglets pour en savoir plus sur ce type de bâtiments :
Caractérisation architecturale et technique par sous-types
Immeuble de rapport en pierre
Description architecturale
Immeubles construits en pierre, aux façades soignées
Le matériau est mis en valeur notamment sur la façade sur rue, les pierres moins esthétiques sont utilisées pour les parties moins visibles comme les pignons
Présence d’éléments décoratifs comme les colonnes, les bandeaux ou encadrements de fenêtre travaillés traduisant l’aspect bourgeois ou noble du bâtiment
Petits immeubles (2 à 4 niveaux), présentant des fenêtres alignées
Menuiseries de qualité, en bois
Caractéristiques constructives techniques
Contexte constructif
La pierre était à l’époque un matériau de construction à la fois noble et local. Les blocs prétaillés permettaient d’édifier les bâtiments assez rapidement.
Modes constructifs
- Murs porteurs en pierre. Les planchers sont généralement en bois.
Composition des murs
- Bloc de pierre de taille épais (environ 40cm).
Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique
Performance thermique de l’enveloppe
- Comportement thermique des immeubles en pierre :
| Inertie | Les murs en pierre épais apporte une inertie forte |
| Isolation | Pas d’isolation supplémentaire, les menuiseries et les vitrages étaient à l’époque très déperditifs mais ont très probablement été remplacés |
| Déphasage | Bon, environ 6 à 8h ce qui engendre que la chaleur emmagasinée la journée est restituée en début de nuit. Cela permet un confort estival intéressant car le bâtiment reste frais pendant les vagues de chaleur. |
- Leviers pour améliorer la performance énergétique du bâtiment (3 points clés permettant d’améliorer la performance de l’enveloppe du bâtiment et qui ne déteriorent pas sa qualité patrimoniale) :
| Leviers pour améliorer la performance en hiver | Leviers pour lutter contre la chaleur en été |
|---|---|
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Comportement hygrothermique des parois
- Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :
| Matériaux du mur | Hygroscopicité | Résistance à la diffusion de vapeur (µ) | Perméabilité à la vapeur d’eau | Capillarité |
| Pierre calcaire | Faible | Forte | Faible | Très forte |
A ces matériaux constituant la structure porteuse du mur, il faudra ajouter les caractéristiques des enduits ou parements (mais cela ne modifie pas les caractéristiques énoncées dans le tableau).
Confort en hiver
| Les aspects participant au confort en hiver : | Zonage thermique : L’organisation judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et leur exposition optimise le confort. Par exemple, les zones de vie sont souvent exposées au sud pour bénéficier de la chaleur solaire en hiver, les logements sont traversants. |
| Les aspects dégradant le confort en hiver : | Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments en pierre ne sont pas équipés de ventilation mécanique (VMC) mais par ventilation naturelle. Cela signifie que l’air passe traverse le bâtiment par les défauts d’étanchéité et lors de l’ouverrture des fenêtres. Le débit d’air hygiénique traversant le bâtiment n’est pas toujours garanti, même si les circulations d’air entre les pièces sont généralement étudiées judicieusement. Il arrive que le bâtiment soit humide, en particulier si les défauts d’étanchéité ont été bouchés (rénovation), cela impacte également la qualité de l’air. Volets : Les dispositifs sont rares. Étanchéité à l’air : Les bâtiments anciens en pierre présentent une faible étanchéité à l’air, en particulier au niveau des menuiseries. Cette perméabilité impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants. |
| Les aspects variables : | Isolation thermique et inertie : Les parois ne sont pas isolées, mais les murs sont épais et ont une bonne inertie. Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec des ouvertures au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment, notamment puisqu’ils suivent généralement le linéaire de la rue. Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (lorsqu’elle existe) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants. |
Confort en été
| Les aspects participant au confort en été : | Inertie thermique : La forte inertie de la pierre permet de lutter contre les vagues de chaleur. |
| Les aspects dégradant le confort en été : | Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été. Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été. Ventilation / Qualité de l’air : La ventilation naturelle n’est pas suffisante pour rafraîchir le bâtiment. Protections solaires : Les dispositifs sont rares, la chaleur pénetre facilement dans le bâtiment. |
Immeuble de style Haussmannien
Les immeubles inspirés du style Haussmannien
Description architecturale
Immeubles construits en pierre, aux façades très soignées
Le matériau est mis en valeur notamment sur la façade sur rue, les pierres moins esthétiques sont parfois utilisées pour les parties moins visibles comme les pignons
Présence d’éléments décoratifs comme les colonnes, les bandeaux ou encadrements de fenêtre travaillés traduisant l’aspect bourgeois ou noble du bâtiment
Immeubles de 4 à 5 étages, présentant des fenêtres alignées ornées de balcons en ferroneries travaillées
Menuiseries de qualité, en bois
Caractéristiques constructives techniques
Contexte constructif
La pierre était à l’époque un matériau de construction à la fois noble et local. Les blocs prétaillés permettaient d’édifier les bâtiments assez rapidement.
Modes constructifs
- Murs porteurs en pierre. Les planchers sont généralement en bois.
Composition des murs
- Bloc de pierre de taille épais (environ 40cm).
Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique
Performance thermique de l’enveloppe
- Comportement thermique des immeubles en pierre :
| Inertie | Les murs en pierre épais apporte une inertie forte |
| Isolation | Pas d’isolation supplémentaire, les menuiseries et les vitrages étaient à l’époque très déperditifs mais ont très probablement été remplacés |
| Déphasage | Bon, environ 6 à 8h ce qui engendre que la chaleur emmagasinée la journée est restituée en début de nuit. Cela permet un confort estival intéressant car le bâtiment reste frais pendant les vagues de chaleur. |
- Leviers pour améliorer la performance énergétique du bâtiment (3 points clés permettant d’améliorer la performance de l’enveloppe du bâtiment et qui ne déteriorent pas sa qualité patrimoniale) :
| Leviers pour améliorer la performance en hiver | Leviers pour lutter contre la chaleur en été |
|---|---|
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Comportement hygrothermique des parois
- Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :
| Matériaux du mur | Hygroscopicité | Résistance à la diffusion de vapeur (µ) | Perméabilité à la vapeur d’eau | Capillarité |
| Pierre calcaire | Faible | Forte | Faible | Très forte |
A ces matériaux constituant la structure porteuse du mur, il faudra ajouter les caractéristiques des enduits ou parements (mais cela ne modifie pas les caractéristiques énoncées dans le tableau).
Confort en hiver
| Les aspects participant au confort en hiver : | Zonage thermique : L’organisation judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et leur exposition optimise le confort. Par exemple, les zones de vie sont souvent exposées au sud pour bénéficier de la chaleur solaire en hiver, les logements sont traversants. |
| Les aspects dégradant le confort en hiver : | Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments en pierre ne sont pas équipés de ventilation mécanique (VMC) mais par ventilation naturelle. Cela signifie que l’air passe traverse le bâtiment par les défauts d’étanchéité et lors de l’ouverrture des fenêtres. Le débit d’air hygiénique traversant le bâtiment n’est pas toujours garanti, même si les circulations d’air entre les pièces sont généralement étudiées judicieusement. Il arrive que le bâtiment soit humide, en particulier si les défauts d’étanchéité ont été bouchés (rénovation), cela impacte également la qualité de l’air. Volets : Les dispositifs sont rares. Étanchéité à l’air : Les bâtiments anciens en pierre présentent une faible étanchéité à l’air, en particulier au niveau des menuiseries. Cette perméabilité impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants. |
| Les aspects variables : | Isolation thermique et inertie : Les parois ne sont pas isolées, mais les murs sont épais et ont une bonne inertie. Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec des ouvertures au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment, notamment puisqu’ils suivent généralement le linéaire de la rue. Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (lorsqu’elle existe) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants. |
Confort en été
| Les aspects participant au confort en été : | Inertie thermique : La forte inertie de la pierre permet de lutter contre les vagues de chaleur. |
| Les aspects dégradant le confort en été : | Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été. Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été. Ventilation / Qualité de l’air : La ventilation naturelle n’est pas suffisante pour rafraîchir le bâtiment. Protections solaires : Les dispositifs sont rares, la chaleur pénetre facilement dans le bâtiment. |
Maison en pierre
Description architecturale
Maison en pierre, aux façades très soignées, chainage d’angle
Le matériau est mis en valeur notamment sur la façade sur rue, les pierres moins esthétiques sont parfois utilisées le remplissage
Présence d’éléments décoratifs sobres
Menuiseries de qualité, en bois
Lucarnes
Caractéristiques constructives techniques
Contexte constructif
La pierre était à l’époque un matériau de construction à la fois noble et local. Les blocs prétaillés permettaient d’édifier les bâtiments assez rapidement.
Modes constructifs
- Murs porteurs en pierre. Les planchers sont généralement en bois.
Composition des murs
- Bloc de pierre de taille épais (environ 40cm), moellons pour le remplissage.
Caractéristiques thermiques et comportement hygrothermique
Performance thermique de l’enveloppe
- Comportement thermique des immeubles en pierre :
| Inertie | Les murs en pierre épais apporte une inertie forte |
| Isolation | Pas d’isolation supplémentaire, les menuiseries et les vitrages étaient à l’époque très déperditifs mais ont très probablement été remplacés |
| Déphasage | Bon, environ 6 à 8h ce qui engendre que la chaleur emmagasinée la journée est restituée en début de nuit. Cela permet un confort estival intéressant car le bâtiment reste frais pendant les vagues de chaleur. |
- Leviers pour améliorer la performance énergétique du bâtiment (3 points clés permettant d’améliorer la performance de l’enveloppe du bâtiment et qui ne déteriorent pas sa qualité patrimoniale) :
| Leviers pour améliorer la performance en hiver | Leviers pour lutter contre la chaleur en été |
|---|---|
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Comportement hygrothermique des parois
- Le comportement hygrothermique des parois dépend de leur constitution, notamment des matériaux mis en œuvre :
| Matériaux du mur | Hygroscopicité | Résistance à la diffusion de vapeur (µ) | Perméabilité à la vapeur d’eau | Capillarité |
| Pierre calcaire | Faible | Forte | Faible | Très forte |
A ces matériaux constituant la structure porteuse du mur, il faudra ajouter les caractéristiques des enduits ou parements (mais cela ne modifie pas les caractéristiques énoncées dans le tableau).
Confort en hiver
| Les aspects participant au confort en hiver : | Zonage thermique : L’organisation judicieuse des espaces intérieurs selon leur utilisation et leur exposition optimise le confort. Par exemple, les zones de vie sont souvent exposées au sud pour bénéficier de la chaleur solaire en hiver, les logements sont traversants. |
| Les aspects dégradant le confort en hiver : | Ventilation / Qualité de l’air : Les bâtiments en pierre ne sont pas équipés de ventilation mécanique (VMC) mais par ventilation naturelle. Cela signifie que l’air passe traverse le bâtiment par les défauts d’étanchéité et lors de l’ouverrture des fenêtres. Le débit d’air hygiénique traversant le bâtiment n’est pas toujours garanti, même si les circulations d’air entre les pièces sont généralement étudiées judicieusement. Il arrive que le bâtiment soit humide, en particulier si les défauts d’étanchéité ont été bouchés (rénovation), cela impacte également la qualité de l’air. Volets : Les dispositifs sont rares. Étanchéité à l’air : Les bâtiments anciens en pierre présentent une faible étanchéité à l’air, en particulier au niveau des menuiseries. Cette perméabilité impacte négativement leur efficacité énergétique et réduit le confort thermique des occupants. |
| Les aspects variables : | Isolation thermique et inertie : Les parois ne sont pas isolées, mais les murs sont épais et ont une bonne inertie. Orientation du bâtiment : L’orientation influence les apports solaires. Une disposition avec des ouvertures au sud, sud-est ou sud-ouest permet de maximiser les gains de chaleur en hiver. L’orientation des parois vitrées est vraiment spécifique à chaque bâtiment, notamment puisqu’ils suivent généralement le linéaire de la rue. Aménagements extérieurs : La végétation autour du bâtiment (lorsqu’elle existe) offre un confort visuel qui participe à se sentir bien dans les bâtiments. Cet aspect souvent négligé peut impacter le confort thermique des occupants. |
Confort en été
| Les aspects participant au confort en été : | Inertie thermique : La forte inertie de la pierre permet de lutter contre les vagues de chaleur. |
| Les aspects dégradant le confort en été : | Isolation thermique : Les parois et planchers haut ne sont pas particulièrement isolés. Ils ne participent pas à limiter la montée en température du bâtiment, ni à conserver la fraîcheur en été. Étanchéité à l’air : La mauvaise étanchéité engendre des infiltrations d’air indésirables, dégrandant l’efficacité énergétique et le confort thermique en été. Ventilation / Qualité de l’air : La ventilation naturelle n’est pas suffisante pour rafraîchir le bâtiment. Protections solaires : Les dispositifs sont rares, la chaleur pénetre facilement dans le bâtiment. |




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